__
L’alphabet original des runes nordiques, le futhark à 24 lettres ou vieux futhark, représentant les 24 constellations visibles des anciens Scandinaves, dont les Vikings, est souvent appelé la « ligne rune » et était organisé en trois groupes de 8 runes chacun, dénommés ættir (familles) : les ættir de FREYR (ou FREY), HAGAL et TYR respectivement, la première rune de chaque groupe donnant son nom au groupe. Ces trois groupes de divinités dans la mytologie nordique sont les VANES, ou VANIRS ainsi que les ASES et les DISES qui sont des manifestations célestes ou terrestres des “grands anciens”. Les runes enseignent donc à l’humain comment établir un équilibre entre la matière et l’astral (ou éther) en ce reliant à un égrégore précis pour obtenir des résultats par RADIONIQUE (ou onde de forme).Les runes sont donc gravées et/ou incantées et visualisées pour leurs rôles magiques , c’est-à-dire pour produire par le fait même de leur gravure ou visualisation un effet magique (magia=image) .L’étymologie du terme rún signifie « secret » en vieux norrois , au pluriel rúnar « les runes »
Les noms des runes du vieux futhark sont : Fehu, Ūruz, Þurisaz, Ansuz, Raidō, Kaunan, Gebō, Wunjō, Hagalaz, Naudiz, Īsaz, Jēra, Eihwaz, Perþō, Algiz, Sōwilō, Tiwaz, Berkanan, Ehwaz, Mannaz, Laguz, Ingwaz, Dagaz et Ōthalan.
Voici la prononciation des 24 runes originelles :
f f u u th,þ þ a a r r k k g g w w
h h n n i i j j ï,ei ï p p z z s s
t t b b e e m m l l ŋ ŋ d d o o
La rune ayant valeur de u peut également avoir pour valeur phonétique v. Cette dernière valeur phonétique a été aussi attribuée à la 8e rune, dont la valeur phonétique la plus répandue reste cependant w. Ces divergences s’expliquent par la grande étendue géographique d’utilisation du système runique, qui englobait l’Islande, l’Angleterre, l’Écosse et plus particulièrement les actuelles Finlande, Suède, Norvège, Danemark, et Allemagne. Les prononciations fluctuaient alors avec la culture, différente d’une région à l’autre. Cette vaste répartition géographique des runes explique aussi les multiples noms que chacune d’elle porte selon la région dans laquelle on se trouve ; pour exemple la première rune, f, s’appelle autant Fehu, que Feoh, Fé, ou Faihu.
Le th correspond à la prononciation anglaise sourde ([θ]). Le j est mouillé, comme dans « rouille » ([j]). Reférence : wikiversity
La raison de l’ordre particulier des runes, complètement différent de ceux des alphabets latin, étrusque ou grec, est aujourd’hui inconnue. On sait en revanche que cet ordre a été établi assez tôt et n’a subi depuis que des variations mineures et occasionnelles : les premières suites alphabétiques retrouvées ce retrouve sur (la pierre de Kylver, début du Ve siècle sur l’île de Gotland )
L’inscription runique considérée comme la plus ancienne est celle trouvée sur un peigne à Vimose au Danemark et qui daterait de 150 av. J.-C. Mais il apparaît que les runes pourraient être beaucoup plus anciennes. La rune pour le son /æ/, comme dans sAd, n’était pas utilisée dans l’écriture, car à cette époque les langues germaniques n’avaient pas ce son. Néanmoins, dans chaque liste de caractères elle apparaît toujours. Cependant, dans le proto-germanique occidental /æ/ semble avoir existé comme un phonème complet. Rien ne permet de prouver que le futhark aurait subi l’influence latine ou grecque. Au contraire, il serait plus judicieux de les dater d’une époque très antérieure, puisque le système d’écriture « ancêtre » des runes, l’écriture dite d’Hallristinger, et présentant cette même forme rude et rectiligne, découverte dans la partie nord nord-ouest de l’Europe, daterait de la fin de la préhistoire. Le svastika y est très présent, on dénombre dans cette écriture jusqu’à cinq versions de ce symbole solaire.La plupart de ces inscriptions sont très courtes et incompréhensibles, et dans presque tous les cas il est difficile de les traduire et d’être certain de leur langue précise. La plupart des runes préservées sont gravées sur pierre, cependant quelques fragments existent sur bois, sur écorce et sur os comme sur le site très controversé de Glozel en France (Allier) et quelques-uns sur parchemin, le plus fameux étant le Codex Runicus. Ces inscriptions à la traduction incertaine voire impossible, sont la plupart du temps à caractère magique. Cela signifie que ces caractères runiques n’étaient peut-être pas ordonnés pour former des mots (dépendant d’un langage), mais que leur graveur utilisait alors leur sens magique, lequel ne dépend pas de la phonétique ou de la langue, mais est propre à chaque caractère. Dans le cas de telles formules runiques, le futhark perd son rôle de support du langage pour devenir le support des pratiques ésotériques propres aux cultures païennes.
Écriture d’Hallristinger
Plus tard, les runes varièrent d’un pays à l’autre. L’éventail du futhark se réduisit à 16 ou 18 runes en Norvège et en Suède, où la vaste majorité des runes plus récentes sont trouvées. En Angleterre la futhark augmenta à environ 28 runes (plus quelques-unes utilisées seulement régionalement ou pour des noms propres étrangers).
Il y a aussi la variante norvégienne / suédoise, appelée rune brindille-courte. La variante danoise est très similaire. On peut lire un exemple de runes danoises dans l’inscription de la pierre de Jelling (Danemark)
L’utilisation des runes dans des pratiques magiques a survécu en Islande jusqu’au XIXe siècle, comme en atteste le grimoire du XVIIe siècle intitulé Galdrabók (littéralement : livre de magie), notamment pour la confection de sceaux magiques.
Dans le rúnatal (Edda poétique), une section du poème Hávamál, la découverte des runes est attribuée à ODIN. Par une pratique chamanique ce dernier a été suspendu à l’Arbre du Monde, l’Yggdrasil, pendant qu’il était percé par sa propre lance, Gungnir, durant neuf jours et neuf nuits afin qu’il puisse acquérir la sagesse nécessaire à avoir la puissance dans les neuf mondes ainsi que la connaissance des choses cachées dont les runes qu’il découvrit grâce à ses visions dans l’astral.
Certains pratiquants actuels de l’Asatru utilisent les Runes à des fins divinatoires. Par exemple, les runes se piochent dans une petite bourse en cuir ou en tissu, et leur disposition, selon différentes positions, combinée à la symbolique intrinsèque des runes tirées, donne des indications sur l’avenir, plus ou moins proche. Les runes sont des symboles à interpréter en réponse à la question que l’on a posée. Ce n’est pas forcément « lire l’avenir » mais surtout décrypter un message, une aide, une suggestion.._
Ceci va donc au-delà d’une compréhension pseudo-cartésiennen et il est insultant pour un défenseur de la thèse proto-européenne ou Hyperboréenne de réduire notre civilisation à une quelconques société spontané de type tribale.
http://online-keyboard.org/Futhark-Younger-Clavier/ANCIENT-Elder-Futhark/AZERTY-French/fr-FR
Ludovik Witmer
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.