A des années lumières de la philosophie des Lumières, très haut et dans le cosmos, se trouve la philosophie verticale. Celle-ci ne réfute pas l’existence du Divin, force dont le plus beau reflet est manifesté dans la nature. C’est donc par l’étude de la nature et de ses comportements que l’on peu appréhender le Divin et ses lois, comprendre ce qui est en haut et se comprendre soi même pour élever l’être humain, tel est le but de la philosophie des anciens. Nos Druides furent de brillants philosophes, après leur disparition suite aux persécutions et exécutions, ce sont les Bardes qui furent chargés de sauvegarder la tradition. Parmi leurs nombreuses transmissions orales, les triades Celtes demeurent un trésor philosophique pour tout être qui souhaite s’élever, travailler spirituellement en tout liberté, en voici quelques unes à méditer :
“Il y a trois conditions d’existence pour les vivants :
– l’abaissement dans l’abîme (Anwn)
– le libre arbitre dans l’humanité (Abred)
– la béatitude de l’amour parfait dans le ciel (Gwenwed)
Il y a trois calamités en Abred, ce sont :
– la fatalité de Destin
– l’oubli des existences antérieures
– la mort indispensable aux renaissances
En Abred sont liées les trois choses indispensables suivantes :
– la nécessité de se libérer de la Fatalité
– la nécessité de par la mort d’échapper au Mal et à la Corruption
– la nécessité d’accroître sa bonté par le dépouillement du Mal dans la mort
Trois alternatives sont offertes à l’homme. Ce sont :
– le cercle d’Abred ou celui de Gwenwed en tant que but
– la Fatalité ou la Liberté morale en tant que moyen
– le Mal ou le Bien en tant que résultat
Tout étant équilibre, l’homme peut opter pour l’un ou pour l’autre
Les trois choses inhérentes à Abred, y enchaînant l’homme sont :
– l’absence d’effort pour acquérir la Connaissance
– l’absence d’attachement et d’attirance au Bien
– la préférence donnée au Mal, par inertie.
Par ces trois erreurs, l’homme ou la femme s’enlise dans ce cercle d’Abred, il s’y attache et risque de retomber dans le Néant de Cytraul.
Les trois privilèges concédés à l’Humanité sont :
– le discernement du bien ou du mal, permettant de comparer
– la liberté de choix permettant le jugement, la préférence
– une parcelle de pouvoir, permettant d’accomplir ce qu’on a choisi et qui entraîne la Responsabilité
Ces trois pouvoirs sont indispensables pour échapper à la fatalité pure et s’élever vers la Plénitude.”
Oleg de Normandie
Intéressant, ceci était chanté, avec une musique, des notes spécifiques, un rythme, plusieurs rythmes, l’aspect triple se répète, se multiplie, existe, comme les neufs mondes, les neufs Dieux ???